EEP (Programmes Européens pour les espèces menacées)
Les programmes européens EEP est le plus haut niveau de gestion de population. Ils ont pour finalité de favoriser la reproduction d’une espèce menacée, en vue de la réintroduire dans son milieu naturel, ou de renforcer la diversité de ses population au sein des parcs zoologiques. Cela est géré par un coordinateur d’espèce qui crée un studbook (registre généalogique, appelé aussi "livre des origines"), surveille et émet des recommandations en ce sens.
Le rôle du coordinateur est alors de :
- Recenser tous les individus de l’espèce
- Créer un registre contenant l’arbre généalogique de chaque individu (studbook)
- Procéder à des analyses génétiques et des relevés démographiques
- Mettre en place un plan pour la gestion future de l’espèce
Les parcs animaliers procèdent alors, sur recommandation du coordinateur de l'espèce, à des échanges d’individus afin de favoriser la reproduction, et/ou d’éviter la consanguinité.
Planète Sauvage participe à 17 EEP
ESB (Stubook Européen)
Les programmes européens ESB représentent le 2ème niveau de gestion. Moins intensifs que les programmes EEP, il s’agit de la mise en place du Studbook européen. Géré par un coordinateur, ce programme vise à collecter toutes les données d’une espèce (naissances, décès, transferts). En analysant ces informations relatives à l’espèce, le coordinateur peut alors faire des recommandations concernant la reproduction et les transferts entre parcs zoologiques.
Si le coordinateur juge que la situation est préoccupante pour une espèce, il peut suggérer de la faire évoluer vers un programme EEP. Cela permet de maintenir une population génétiquement saine, sur le long terme.
Planète Sauvage participe à 12 ESB
TAGs (Taxon Advisory Group, Groupes consultatifs de taxons)
Groupes d’experts scientifiques multidisciplinaires, les TAGs permettent un suivi de chaque population d’animaux (il peut s’agir d’une famille, d’un genre ou d’une espèce en particulier).
Appuyés également par des conseillers extérieurs (chercheurs, universitaires, vétérinaires, etc…), les TAGs organisent la gestion des populations captives ; définissent et priorisent les programmes d’élevage (EEP, ESB) et les réévaluent régulièrement.
Les TAGs vont ainsi éditer des documents, appelés « guides de bonnes pratiques » (guidelines en anglais), compilant l’ensemble des données scientifiques récentes et des retours d’expériences qui permettront d’optimiser la gestion des populations animales en fonction des besoins spécifiques à chaque espèce.